Mousework is an uncanny and softly disturbing series of works that closely observes the crucial role photography played in the invention of the category “hysteria” and its perception in the medical and psychoanalytical fields. The suggestive works point to the controversial lens of Jean-Martin Charcot which evidently affected cultural myths of femininity, and spawned contemporary image banks saturated with stereotyped female characteristics and representations as such in what is still a male-dominated society. By desegregating and reassembling visual narratives into a comprehensive, sensitive body of works, digital ‘cabinets of curiosity’ in the form of photographic triptychs convey the artist’s reflection on the notion of hysteria, authoritative power relations employed by technologies, the internet, and its clichéd algorithms, combined with a deep and intimate sense of the female gaze. Thus Azoulay reconstructs histories outside of their dominant context and mainstream discourse.

Mousework est une série de travaux doucement dérangeants, qui s’intéressent de près au rôle de la photographie dans l’émergence de la névrose “hystérique” et de sa perception dans les champs médicaux et psychanalytiques. Alors que les banques d’images sont aujourd’hui saturées de représentation féminines stéréotypées, ces travaux se penchent sur le point de vue controversé de Jean-Martin Charcot, et de leur impact sur les mythes culturels de la féminité, dans ce qui est encore une société dominée par les hommes. L’artiste démembre puis réorganise ces narratifs visuels en un tout sensible et complet présentés sous forme de triptyques photographiques – les “cabinets de curiosité” digitaux, et nous transmet sa réflexion sur la notion d’hystérie, les relations de pouvoirs au sein des technologies, d’internet et de ses algorithmes clichés, combiné à un sens profond et intime du female gaze. Azoulay reconstruit des narratifs en dehors de leur contexte habituel, et du discours domina.

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